Anges céroféraires

Paire d’anges céroféraires en terre cuite présentant une polychromie et de la dorure. Ces statues proviennent de l’Eglise Saint-Maur de Huy (Belgique). Elles ont été découvertes en 2018 par le CRMSF à l’église de Sainte-Madeleine de Wanze. Elles dateraient de la fin du 18e siècle.

On distingue sur les deux statues, différentes couches de peinture. Une première couche à l’huile d’origine, vraisemblablement polychrome, posée sur une préparation pouvant agir comme bouche-pore, une deuxième dorée, posée sur l’entièreté de la surface à l’exception des carnations et une dernière, monochrome, visant à imiter les statues en bois.

Constat d’état :

  • Encrassement de surface généralisé (poussière grasse, traces d’insectes, cire)
  • Couche picturale fragilisée (soulèvements, cloques, pertes importantes)
  • Terre cuite fragmentée, fissurée et touchée par les sels qui se révèlent sous forme de concrétions

Traitements effectués :

  • Nettoyage et consolidation de la couche picturale : nettoyage à sec à l’aide d’un aspirateur et de pinceaux doux et nettoyage à l’aide d’une solution acide tamponnée. Fixation au médium de consolidation Lascaux® 4176.
  • Dessalement de la terre cuite par la méthode des compresses (mélange de fibres de cellulose de la marque Arbocel BC 200 et d’eau déminéralisée).
  • Collage des fragments de terre cuite à l’aide d’un mélange de Paralloïd®B-72 et B-44 à 50% dilué à 47% dans l’acétone chargé à l’aide de microsphères de verre après avoir isolé les tessons à l’aide de Paraloïd®B-72 dilué à 10% dans l’acétone. 
  • Comblement des fissures à l’aide d’un enduit de masticage teinté.
  • Masticage des zones où la polychromie a disparu réalisé au Modostuc®.
  • Retouches intégrées réalisées par-dessus les masticages à l’aide de peintures Gamblin® diluées dans un solvant, metoxy-1propanol-2.
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